Culture

Production végétale suisse : alternatives en-visageables - Potentiel de certaines cultures alternatives pour la production alimentaire

La tendance générale à l’alimentation végétarienne et aux produits locaux augmente la demande en faveur des aliments d’origine végétale produits en Suisse. Les nouvelles habitudes de consommation ouvrent de nouvelles possibilités pour l’agriculture suisse. Ce rapport examine le potentiel des légumineuses, des céréales sans gluten et des graines de chanvre. Ces végétaux ont été sélectionnés en raison de leur aptitude à la culture et de leur potentiel économique.

Accéder à l’étude «Production végétale suisse : alternatives en-visageables - Potentiel de certaines cultures alternatives pour la production alimentaire»


Projet Food 4.0 : Étude du rôle de la récolte dans le développement de la flaveur "beany" dans les pois

Les concentrés et isolats de protéines de pois trouvent encore relativement peu de domaines d'application, notamment en raison de leur arôme propre souvent caractéristique de haricot, et sont actuellement principalement utilisés pour la production de substituts de viande. Dans notre projet, nous étudions la formation de composants aromatiques sélectionnés dans la phase précoce de la chaîne de processus et en déduisons des stratégies pour réduire au maximum la formation d'arômes indésirables.

Direction du projet: Christoph Denkel, Hochschule für Agrar-, Forst- und Lebensmittelwissenschaften HAFL

En savoir plus sur le programme de soutien Food 4.0


Un énorme potentiel pour l’agriculture en Suisse

Les Suisses et les Suissesses doivent consommer davantage d’aliments d’origine végétale, entend-on régulièrement. Parce que c’est bon pour la santé, pour le développement durable et pour le bien-être animal. Mais voilà : l’agriculture suisse ne peut en produire qu’une petite quantité par rapport aux besoins. Le taux d’auto-approvisionnement pour la production végétale n’a cessé de baisser depuis 2014 pour atteindre aujourd’hui 37 %.

En Suisse, les exploitations agricoles perdent de manière insidieuse des parts de marché au profit des producteur·rice·s étranger·ère·s, dans un secteur qui leur est essentiel : chaque année, la production végétale rapporte à l’ensemble des familles paysannes 4,2 milliards de francs soit près de 40 % de leur production totale.

Mais que peuvent faire les familles paysannes pour renverser la tendance ? C’est la question à laquelle le rapport « Le potentiel de certaines grandes cultures en Suisse » de l’Union suisse des paysans tente de répondre. Il montre, entre autres, que les consommateur·rice·s peuvent contribuer à faire augmenter la production végétale en Suisse.

Accéder à l’étude


La fève est-elle la perle rare que recherche l’industrie agroalimentaire ?

En moyenne, la population suisse consomme 50 kilos de viande par an et par personne. Beaucoup trop, aux yeux de l’agronome Hans Ramseier, en quête de l’alternative végétale parfaite.

Accéder à l'interview

 
 
 

Stratégies possibles pour une alimentation contribuant à la préservation de l’environnement et des ressources en Suisse

L’étude montre que la situation actuelle en matière d’alimentation est loin d’être optimale en termes de préservation de l’environnement et des ressources, et que le potentiel d’amélioration est donc important. De manière générale, un changement du mode d’alimentation d’une telle ampleur nécessiterait toutefois une réelle volonté de la population ainsi que des milieux économique et politique.

Pour exploiter pleinement ce potentiel, il faudrait totalement modifier les habitudes alimentaires, ce qui veut dire : consommer davantage de céréales, de pommes de terre, de fruits à coque, de fruits et légumes, mais aussi de lait non transformé. Dans le même temps, la consommation de viande, d’alcool, d’huiles alimentaires, de produits laitiers transformés et de divers produits importés comme le cacao ou les fruits tropicaux devrait diminuer.

Cette alimentation optimisée d’un point de vue environnemental entraîne des effets de synergie : elle correspond dans une large mesure aux recommandations alimentaires actuelles, et du fait du besoin d’importation plus faible, le degré d’autosuffisance pourrait être augmenté, ce qui réduirait la dépendance de l’étranger.

Accéder à la version succincte de l’étude «Une alimentation optimisée préserve l’environnement.»

Accéder à l’étude en allemand «Umwelt- und ressourcenschonende Ernährung: Detaillierte Analyse für die Schweiz.»


Remise en culture du chanvre dans l’arc alpin

L’entreprise AlpenPionier souhaite faire renaître la culture du chanvre dans la région. Grâce à un procédé technique innovant, AlpenPionier sépare les différents nutriments présents dans le chanvre et les propose dès aujourd’hui dans les assiettes suisses.

En savoir plus sur le projet (en allemand)

Autres projets de Swiss Food Research


Voici comment réussir en Suisse à cultiver durablement des végétaux riches en protéines

Quelles plantes riches en protéines conviennent particulièrement à une culture durable et écologique ? Quel est leur potentiel du point de vue de la physiologie alimentaire ? Et quelles étapes sont nécessaires pour en obtenir des concentrés et des isolats de protéines qui conviendront à leur tour à la fabrication de succédanés de la viande ? Cette étude analyse la situation en Suisse et sert de point de départ sur la réflexion à mener sur la manière dont la Suisse pourrait augmenter son degré d’autosuffisance en matière de protéines d’origine végétale.

Accéder à l’étude «Des protéines végétales pour remplacer la viande: une analyse pour la Suisse»