« Jeunes Filles, la Tech a besoin de vous ! »
Voilà en substance le message délivré par Isabelle Collet, professeure reconnue en sciences de l’éducation de l’Université de Genève et informaticienne lors de l’atelier de renforcement de la personnalité suivie par les mentorées du programme Swiss TecLadies de suisse romande et leurs parents le 25 novembre 2020.
L’économie suisse manque d’informaticiennes !
Seulement 15% des professionnelles de l’informatique sont des femmes en Suisse. Cela signifie que les opportunités d’emplois, de salaires, de carrières sont bonnes. Et que les femmes seront en capacité de choisir dans quelle entreprise elles souhaitent travailler…. Sans évoquer qu’un tech plus diversifiée, moins sexiste est une tech plus performante.
L’informatique, un vrai métier de femmes !
Ça vous fait tiquer ? Regardons plutôt : pour ces métiers, il est inutile de faire preuve de force, il n’y a pas de danger, c’est un métier non salissant et flexible ! Au passage, les premières personnes à développer des programmes étaient surtout… des femmes ! (D’où l’appellation de « software » par opposition au « hardware »). Citons par exemple Ada Lovelace qui a écrit le premier programme informatique en 1843 ou Margaret Hamilton dont les travaux ont permis le succès de la mission Apollo en 1969.
La menace du stéréotype, qu’est-ce que c’est ?
Une étude conduite en 2009 montre que les filles performent moins bien quand elles pensent faire un test de géométrie qu’un jeu de dessin, à exercice équivalent ! Il est socialement accepté qu’a priori les garçons sont meilleurs que les filles en mathématiques, et les jeunes filles reproduisent inconsciemment ce qui est attendu d’elles.
La campagne 100femmes et des milliers d’autres, présentée par Pauline Mamie, cheffe de projet, relaye des trajectoires de femmes inspirantes et notamment celle de Corine Charbonnel, astrophysicienne, qui a fait sienne la devise d’Amélia Earhart :
Le moyen le plus efficace de le faire, c’est de le faire !
Plus d'informations sur le programme Swiss TecLadies
Alors qu’attendons-nous ?!