11. juin 2019

Belle conclusion des ateliers STL à la ZHAW

Formations techniques

Le dernier atelier du programme Swiss TecLadies a eu lieu fin mai à la ZHAW School of Engineering de Winterthour. Les mentorées y ont appris à programmer des robots mobiles.

Jérôme Perdrizat, assistant scientifique à l’Institut des systèmes mécatroniques de la ZHAW School of Engineering et étudiant en master (Industrial Technologies) a animé l'atelier le 29 mai à Winterthur. Il a donné un aperçu du contenu et du but de l'atelier, puis il a expliqué dans quelles domaines les robots sont utilisés aujourd’hui et ce dont ils sont capables. Pour pouvoir commander un robot, il faut lui donner des instructions qui sont écrites dans un langage de programmation courant. Les mentorées ont donc également eu pour mission de programmer des mini robots mobiles. Elles l'ont fait à l'aide de l'application web Mbed dans un environnement C++. Pour commencer, elles ont dû se familiariser avec la structure des robots ainsi que leurs entrées et sorties (I/Os). Au début, les tâches étaient très simples: il fallait par exemple faire allumer une petite lampe. Au fur et à mesure, les tâches ont gagné en complexité. Mais les mentorées ont été encadrées par les trois mentors présentes ainsi que Bianca Egli et Sahra Mathys, deux étudiantes de deuxième année en génie mécanique à la ZHAW.

 

Pleine concentration

Dans un premier temps, l'objectif était de faire bouger le robot, c'est-à-dire de commander les entraînements. Ces derniers sont composés de deux moteurs à courant continu simples avec une transmission. Les mentorées ont appris ce que sont les signaux PWM (pulse-width modulation) et comment programmer leur période (durée d’une oscillation). Afin de compenser les inégalités dans les composants des moteurs et de permettre au robot de se déplacer en ligne droite, l'écart a dû être évalué et corrigé. Les filles étaient si déterminées dans leur tâche qu'elles n’arrivaient plus à s'arrêter. «Accordez-vous une pause, la programmation est très fatigante avec le temps», prévient Jérôme Perdrizat. Monika Reif, professeure à la ZHAW School of Engineering et mentor, commente l’importance de tels événements : «Il est important que les mentorées voient que d'autres filles s'intéressent également à la technique. Un jour, cela devrait être normal qu’une femme choisisse une profession technique.» Elle restera en contact avec sa mentorée même après la fin du programme de mentorat : «Je suis presque sûre que je vais continuer à lui demander des conseils dans quelques années, surtout quand il s'agira de mes études», dit Amrei Schmücker, mentorée.

Essais et erreurs

Pour finir, les filles ont eu pour tâche de programmer un suiveur de ligne. Un simple tour de passe-passe a été utilisé pour ce faire: au bas du robot se trouvent deux lumières infrarouges. Les capteurs infrarouges voisins mesurent la quantité de lumière réfléchie par le sol. Ils peuvent donc distinguer la lumière de l'obscurité. De cette façon, le robot peut déterminer s'il se trouve sur la ligne noire donnée ou non. Les mentorées avaient pour tâche de configurer les deux capteurs de manière à ce que le robot puisse suivre la ligne donnée. A cet effet, Jérôme Perdrizat a expliqué la fonction des commandes telles que «if» ou «else». La plupart des mentorées ont finalement réussi à maintenir leur robot mobile sur la bonne voie. Cependant, quelques tentatives ont été nécessaires pour atteindre le résultat souhaité. Les filles ne se sont pas découragées, au contraire : chaque échec les a incitées à faire mieux la prochaine fois.

Contact:

Edith Schnapper, chargée de programmes Swiss TecLadies, tél. +41 44 226 50 26, edith.schnapper(at)satw.ch

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